Bilan de mi-année : De mal en pis…

Non remboursement de frais de transport :

Comme chaque année, les salariés Experis doivent fournir le justificatif de transport pour conti-nuer à percevoir leur indemnité, jusque là rien d’anormal.

Cependant si un salarié oublie, Experis supprime tout simplement ce remboursement sans préve-nir le salarié concerné.

Encore pire : lorsque le collègue fourni enfin le justificatif et demande un remboursement ré-troactif, on lui répond négativement ! Ceci constitue une infraction au code du travail.

La CGT est intervenu dans plusieurs cas pour faire valoir les droits des travailleurs à se faire rembourser leurs frais et à signalé l’infraction à l’inspection du travail.

Ordre De Mission (ODM) incomplet :

Tout salarié reçoit – ou doit recevoir – un ODM avant de démarrer une mission chez un client, or nous sommes alertés de plus en plus souvent sur le manque d’informations contenues dans ces documents. Aucune tache spécifique n’est listée.

La plupart du temps, il est juste indiqué par exemple « technicien de proximité », sans plus d’information sur ce qui peut être demandé au dit technicien et le management se permet de faire faire tout et n’importe quoi aux collègues concernés.

Si les salariés se plaignent, on leur rétorque qu’ils peuvent aller voir ailleurs !

La CGT a alerté l’inspection du travail sur le non respect d’informations claires des ODM.

Cas de salariés en souffrance :

De nombreux salariés nous contactent pour expliquer leur souffrance au travail et pointer du doigt une partie du management et une direction incapable de les soutenir.

Le DRH est pourtant alerté régulièrement par la CGT, mais visiblement le bien être du « petit peuple » n’est pas à l’ordre du jour chez Experis.

Avec un turn-over de 30 % chaque année, notre Direction ferait bien de tenir compte de ce « petit peuple » qui lui permet de toucher son salaire chaque année. Sous peine un jour, de perdre ses contrats et de mettre la clef sous la porte, faute de bras à recruter !

Des salariés envoyé au « casse-pipe » à l’étranger :

Toujours dans la même veine, des collègues effectuent des missions sans aucune anticipation de leur management, ni de la Direction.

Certains sont envoyés à l’étranger sans aucun support / aide sur place ; ils doivent effectuer des journées de travail de plus de 12 heures, pour rattraper l’incompétence de gestion d’Expe-ris, tout ceci en complète violation du code du travail sur les temps de repos.

En juin, les chiffres présentés au CSE sont de 51 embauches pour 87 départs.
Mais rassurez vous, la Direction Experis clame que tout va bien…
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