Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes

Comme partout ailleurs, l’égalité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas une réalité chez Experis.

  • Les femmes sont sous-représentées, à peine 30% de l’effectif global d’Experis,
  • Les femmes sont sous payées, en moyenne 16% de moins qu’un homme au même poste,
  • Elles ont plus difficilement accès aux postes à responsabilité,
  • Elles subissent aussi les carrières en accordéon qui les pénalisent sur leur rémunération durant leur vie active.

Pour toutes ces raisons, partout en France, le 8 mars 2025 est l’occasion de rappeler nos revendications afin d’obtenir :

  • l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes
  • la revalorisation des métiers à prédominance féminine
  • la transposition ambitieuse de la directive européenne pour la transparence salariale et la révision en profondeur de l’index Egapro
  • l’abrogation de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans qui pénalise en premier lieu les femmes
  • des services publics de qualité répondant aux besoins notamment dans la petite enfance, plus de moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Les femmes ne veulent plus de paroles en l’air, elles veulent des actes !

Une histoire peux connu :

Alors que l’histoire de la mobilisation des Canuts est célèbre, celle de ces ouvrières de la soie à Lyon est tombée presque dans l’oubli. Ces femmes illettrées trimaient douze heures par jour pour un salaire quotidien de 1,40 franc. En quelques jours, entre 1 000 et 1 800 Ovalistes décident d’arrêter le travail, tiennent des assemblées générales, défilent dans la rue. Elles réclament deux heures de travail en moins et un salaire équivalent à celui des hommes : 2 francs. Un mouvement de solidarité se met en place, puis le soutien de la section locale de l’association internationale des travailleurs (AIT – 1ère internationale, cofondée par Karl Marx). Bakounine sera désigné pour les représenter au 4e congrès de l’AIT. Une salle municipale du 1er arrondissement de Lyon, la salle des Ovalistes, rappelle leur combat.

La révolte des Ovalistes par Nathalie Vessilier et Eva Thiebault

 

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